Mise en œuvre du « Projet d'autonomisation des filles

Dans le cadre du projet d'autonomisation des filles soutenu par la WFWPI, l'antenne burkinabé de la WFWP a organisé une conférence de formation au lycée Bogodogo de Ouagadougou le mercredi 10 mai à 12h30, en présence de 170 participants. Cette fois, les garçons étaient également présents.

Tout d'abord, Mme SOU Jacqueline a développé l'éducation du caractère comme un thème basé sur l'amour fraternel, fondement de la relation frère-sœur. « Si nous traversons cette période dans de bonnes conditions, nous pourrons remporter la victoire dans le domaine de l'amour conjugal et fonder une famille unie, une famille d'amour véritable », a-t-elle déclaré dans son message. Elle a également évoqué la relation entre le partenaire sujet et le partenaire objet, toujours au sein de la famille. Ce fut ensuite au tour de Mme Kabore Aimée d'aborder le thème de la « sexualité absolue ». « Dans la pratique de l'amour fraternel, on ne parle pas de sexualité. On se prépare à l'amour conjugal ; c'est pourquoi, à l'école, il ne faut pas avoir de relations sexuelles pendant l'amour fraternel et continuer à s'aimer comme un frère et une sœur. Si les enfants rencontrent des problèmes, ils doivent en parler à leurs parents afin de trouver une solution. » Voilà en résumé le message développé par Mme Kabore. Enfin, Mlle Kabore Kwang hee Divine, la dernière intervenante, a développé le thème « Mon avenir est entre mes mains ». Elle a fait comprendre aux participants que « nous venons à l'école avec un objectif. Nous devons faire de notre mieux pour en sortir victorieux. Personne ne peut rien pour moi, pas même les parents. Il faut avoir un objectif clair en tête, c'est pourquoi je dois travailler et être disciplinée où que je sois. Le bonheur dépend de moi. Je dois sacrifier mes désirs ; éviter de gâcher ma vie selon mes moyens. » Nous étions en présence du proviseur, M. OUEDRAOGO Madi, de la surveillante, Mme DIABRE Maïmouna, et du président de l'association des parents d'élèves, M. DIALLO Ibrahim. Les élèves ont apprécié et souhaité poursuivre ce programme éducatif.